A l’approche de la floraison,
un risque de contamination par la fusariose des épis est possible. Les
situations les plus à risque sont : le précédent maïs, les situations non
labourées et les variétés sensibles. Pour ces parcelles, des contaminations
peuvent avoir lieu en cas de pluie au moment de la floraison (stade le plus
sensible).
Description de la maladie :
Les symptômes sont homogènes
sur la parcelle.
Les principaux symptômes sont
les suivants :
- Portions d’épis échaudés avec une coloration
rose orangée pouvant aller jusqu’à l’échaudage complet. - Présence d’une auréole noire sur un grain isolé
ou un grain entier de couleur marron.

Description : Echaudage d’épillets par groupe pouvant aller jusqu’à échaudage complet de l’épi
©ARVALIS

Description : Portions d’épis échaudées avec coloration rose orangée pouvant être causée par F. graminearum, F. culmorum, M. majus, M. nivale (ici causée par F. graminearum).
©ARVALIS
Quand observer la maladie ?
Débuter les observations à partir du stade « épiaison »
jusqu’au stade « floraison ».
Quand faut-il intervenir ?
Pour savoir
s’il faut intervenir ou pas, il est nécessaire d’évaluer le risque en utilisant
la grille d’évaluation agronomique ci-dessous. En fonction, du précédent, du
mode de culture, de la sensibilité de la variété et de la pluviométrie au
moment de la floraison, la grille indique par le symbole T s’il est nécessaire
ou pas de faire un traitement.
Evaluation
du risque :
Quatre facteurs sont à prendre en
compte :
- Le risque parcellaire : il
dépend du type de résidus laissés par la culture précédente (précédent à
risque : maïs) et de la façon dont ils sont gérés par le travail du sol
(ex. le risque est fort sur un blé après maïs grain si les résidus sont mal
enfouis). - Le risque variété : La
sensibilité variétale est l’autre facteur de risque important. - Le stade : à partir de début floraison (sortie
des premières étamines), les céréales deviennent sensibles car la contamination
s’effectue principalement par les anthères. - Le risque climatique : c’est
la principale cause d’apparition de la maladie. Cette maladie est favorisée par
une forte humidité ou une période pluvieuse persistante pendant plusieurs jours
entre la période « épiaison et début floraison » associées à des
températures élevées.
Grille agronomique d’évaluation du
risque fusariose sur les épis (Arvalis-Institut du végétal) :
- Risque parcellaire : gestion des résidus
(précédent et travail du sol) et sensibilité variétale - Risque climatique : pluviométrie à plus ou
moins 7 jours autour de la floraison

Quand les
symptômes apparaissent, il est trop tard pour envisager une intervention.
Sensibilité
des variétés au risque DON* (fusarium graminearum) – échelle 2018-2019
